Je viens de relire une nouvelle de Marguerite Yourcenar intitulée « Comment Wang-Fô fut sauvé ». Il s’agit d’un vieux peintre qui chemine, accompagné de son disciple Ling. Un jour, ils sont arrêtés par des soldats et amenés auprès de l’Empereur. Celui-ci reproche au vieil homme la rare beauté de ses toiles, qui confinent à un réel magnifié, auprès desquelles il a grandi. En effet, le monde lui paraissant alors fade à côté des peintures de Wang-Fô, il a pour dessein de le punir…
Cette nouvelle est courte – c’est le principe de la nouvelle –, je ne vous livre toutefois pas son dénouement, il faut vraiment la lire, elle a un côté merveilleux. Elle est merveilleuse. L’écriture est belle, fluide. Je ne m’en lasse pas. Lorsqu’on la lit, on a l’impression de voir un tableau dont les plans se multiplient à l’infini. C’est juste magique ! Bonne lecture !