Bonjour ! On se retrouve ce matin autour d’un terme littéraire : antépiphore.
Antépiphore, n.f.
En poésie comme en prose, il s’agit de la reprise/répétition d’éléments au début et à la fin d’une strophe, d’une phrase ou d’un ensemble verbal comme un paragraphe ou une période, et qui confère à l’ensemble un effet de refrain.
L’exemple suivant, extrait de L’Irréparable de Baudelaire, vous éclairera davantage :
« Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Dis, connais-tu l’irrémissible ?
Connais-tu le remords aux traits empoisonnés ?
À qui notre cœur sert de cible ?
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? »
BAUDELAIRE, L’Irréparable
(Source secondaire : Bernard Dupriez, Gradus, Les procédés littéraires)
Étymologie : antépiphore vient du grec anta, « en face, devant », épi, « au-dessus, à la suite » et phéreïn, « porter ».
Pour aller plus loin, un article cité sur le site de Cairn (un site que j’adore par ailleurs, tant il regorge de pépites), passionnant, disponible ci-dessous :
https://doi.org/10.3917/arco.arcan.2017.01.0109
Bon lundi !